Je me dirige vers le Castelvecchio, cigarette entre les mains dès l'instant où je sors de la maison; C'est un musée où je passe un temps fou depuis quelques années maintenant. J'y trouvais mon inspiration pour certaines de mes créations et puis il a tellement de chose à y voir que chaque fois j'y découvre un nouveau détail qui m'a échappé jusque là. J'y vais avec un cahier de croquis, mais en fonction de qui sera en surveillance j'ai intérêt de faire gaffe, y en a un qu'est un peu con sur les bords.

Pourtant je ne suis pas arrivée à la porte que j'entend un bruit derrière moi. Je me retourne. Il s'est caché.

- Sortez de là, je vous ai vu, que voulez vous? Qui êtes vous ?

Il sort de sa cachette et je me retrouve face à un homme aux yeux rouges écarlate. Je recule d'un pas, je sais immédiatement à qui j'ai à faire. David m'a expliqué pour les vampires, mais pourtant bien qu'il m'est expliqué quelques technique de combat je sais d'avance que je vais mourir. J'ai jamais été doué pour le combat, je suis une artiste, moi, une âme bohème, pas une combattante. Je vois ma vie défilé devant mes yeux : ma Gigi, mon frère, ma mère, mon beau-père et j'ai même une pensée pour mon père c'est pour dire.

- Je veux pas mourir, je vous en prie!

Dis-je dans un hoquet. Oui c'est pitoyable! Je sais, il doit entendre ça à chaque fois avant de boire le sang de ses victimes, mais c'est plus fort que moi, c'est un cri du cœur.
Je n'arrive pourtant pas à bougé. J'ai beau me dire qu'il n'est pas beau, qu'il n'a aucun charisme je me leurre, tous les vampires sont attirant à nos yeux, ils sont si fascinants. il m'avait pourtant prévenu, mais comment lutter face à ça!

Je suis hypnotisée par ses yeux rouges écarlates. Je ne peux plus bouger, que je le veuille ou non. Je suis à la fois charmée et terrifiée par ce garçon. J'entends encore mon beau-père me parlait de ces créatures aux yeux étranges, à la peau dur et froide comme le marbre et le fait qu'il pose sa main sur ma joue me le rappelle. "Tu dois apprendre à te défendre, où ils ne feront qu'une bouchée de toi! Tu sais ce qu'ils font aux humains comme nous, tu le sais". Sa voix s'enraille, sa gorge se sert et moi je sais pourquoi. Il a perdu sa sœur des années plus tôt des crocs de l'une de ces créatures. Je sais pourquoi il fait tout ça, mais tenir une arme, un pieu ou je ne sais quoi est vraiment des plus inhabituelles et désagréable pour moi. Je me défends un peu mieux au corps à corps, mais ce n'est pas moi. Alors il s'énerve lorsque je n'arrive pas à parer ses coups : Éros est plus fort que moi à ce jeu là. Je repense à tout cela tandis qu'il me dit qu'il ne compte pas me tuer. Alors pourquoi être ici? Que me veut-il si ce n'est me tuer ?

- J'vous crois pas! Vous n'êtes que des menteurs, des tueurs!

Je tremble comme une feuille. J'ai croisé un homme comme lui il y a quelque jours avec Eros et Gigi. Pourtant je n'ai pas réalisé tout de suite de qui il s'agissait et pour cause il n'avait pas les mêmes yeux, le même regard sur les humains comme nous. Je n'ai pas eu peur l'autre fois, alors que là oui! Je tremble, des larmes m'échappent et il a beau dire ce qu'il veut de sa voix envoûtante ça ni change rien, les paroles de David sont ancrés en moi!
Je me retrouve tiraillé entre les deux. L'envie de croire ce garçon et les sommations de David qui me somme de fuir aussi vite que possible!

Il dit qu'il ne me tuera pas. Mais comment le croire, David m'a prévenu, ils sont fourbes, violent. Pourtant le ton de sa voix paraît s’insère. Je ne sais plus quoi croire. C'est une situation inattendu, incroyable. je n'aurais jamais cru en rencontré un dans ma vie alors plusieurs. Oui pàarceque il y en a eu trois en réalité. L'homme qui a fait peur à Gigi, lui devant moi et cette femme aux yeux dorées, mais je ne l'ai pas identifié comme tel. Elle était si gentille.

Il me demande comment je connais leur existence avant d'enlever sa main et de s'écarter pour faire les cent pas. La fin de ce contact est des plus étranges. Je suis ravie qu'il est enlevé ses sales pattes de vampires de ma joue et en même temps c'est comme un manque. La fraîcheur de sa peau me faisait garder les pieds sur terre un peu. Je le regarde faire durant un instant, il n'a pas l'air énervé, mais plutôt inquiet que sa famille apprenne que je suis au courant de leur existence, une véritable hérésie pour eux je suppose.
Il revient vers moi, me regarde dans les yeux, avant de me faire un baise-main. il s'appelle Alec Volturi. Je connais ce nom, il ne m'est pas inconnu, mais je mets plusieurs secondes avant de mettre les bouts ensembles dans ma tête. *Oh oui bien sur! Les rois des vampires* Il sont extrêmement puissant dans leur monde. Faisant partit des plus âgés. Certains d'entre eux ont même des pouvoirs, assez extraordinaire d'après David, mais je ne connais pas d'Alec, David n'a évoqué devant moi que celui des rois et j'ai déjà bien du mal à m'en souvenir, il me les dirait, je m'en souviendrais surement, mais là...

- Oui je vous connais. Tu es de leur garde ?

Oui voilà tout ce que je savais, il y a trois rois, les autres avec des pouvoirs faisaient partit de leur garde... le reste m'échappait, mais ça n'a pas vraiment d'importance ici,non ?

- Moi c'est Mina.

Je ne voulais pas lui dire, mais ces mots sont sortit de ma bouche avant que je n'ai le temps de les retenir. Par contre je vais faire de mon mieux pour ne pas parler de ma famille, enfin dans le sens où d'autres connaissances leur existence et qu'il y a même un chasseur parmi eux. Ils devrait me tuer, bien, mais ils ne les auront pas eux en tout cas.

Il dit qu'il ne me tuera pas. Mais comment le croire, David m'a prévenu, ils sont fourbes, violent. Pourtant le ton de sa voix paraît s’insère. Je ne sais plus qui croire. C'est une situation inattendu, incroyable. Je n'aurais jamais cru en rencontré un dans ma vie alors plusieurs. Oui parcequ'il y en a eu trois en réalité. L'homme qui a fait peur à Gigi, lui devant moi et cette femme aux yeux dorées, mais je ne l'ai pas identifié comme tel. Elle était si gentille.

Il me demande comment je connais leur existence avant d'enlever sa main et de s'écarter pour faire les cent pas. La fin de ce contact est des plus étranges. Je suis ravie qu'il est enlevé ses sales pattes de vampires de ma joue et en même temps c'est comme un manque. La fraicheur de sa peau me faisait garder les pieds sur terre... un peu.

En tant normal ce mec serait envoyé en tôle pour ce qu'il vient de dire, ça fait un peu obsédé, ou même fou, mais dans sa bouche et venant d'un vampire... Le gout de mon sang probablement.

- Pourquoi tu ferais ça, Me garder pour toi, pour mieux me bouffer quand cette idée de protection te sera passé?

Je croise ses yeux et je suis comme hypnotisée. Je ne bouge plus, je ne parle plus, je suis en plein rêve je crois.

- Mais pourquoi ? Pourquoi moi ?

Je n'ai rien d'exceptionnelle! Pourquoi s'empêcherait-il de croquer une humaine lambda? Je suis comme St Thomas je ne demande qu'à croire. Mon corps, mon âme supplie pour qu'il me dise la vérité, mais ma tête s'est autre chose, elle m'implore de fuir à grande enjambée. Avant que j'ai eu le temps de dire ouf, il prend mon carnet de croquis et y jette un œil. N'étant pas sûre de moi, je n'aime pas que l'on regarde mes dessins. Déjà finit j'aime pas, alors quand c'est pas finit c'est même pas la peine, mais je n'ai pas eu le temps de dire quoique ce soit.
Je rougis. j'aime ce que je fais. je sais que pour faire les études que je fais je ne dessine pas des bonhommes en bâton, mais pour le reste je n'aime pas dire si je suis doué ou pas, mes résultats le diront.

- D'ailleurs j'allais au musée avant que tu ne m'interrompes, donc si tu ne comptes pas me bouffer, je peux y aller...

Pourtant, malgré ce que je viens de dire je ne bouge pas d'un millimètre. Je suis bien ici, ce qui est un comble pour un humain face à un vampire; je ne saurais l'expliquer.

- Des questions ? Oui j'en ai! C'est quoi ton pouvoir? Je sais que vous en avez tous dans ta "famille". Pourquoi t'es ici ?

Mon ton se veut insistant. J'ignore comment il va réagir, mais il m'a deit répondre à tout, alors j'essaie.

Je ne bouge pas. J'ai beau lui avoir dit que je partais je n'arrive pas à en convaincre mes jambes, ni ma tête d'ailleurs. Je fais du sur place. Il me dit qu'il peut récupérer les sens des gens; il pourrait me rendre aveugle, sourde ou bien pire. Il doit être une arme redoutable pour son clan, à n'en pas douter. Il est très proche de moi. Il passe de nouveau sa main sur ma joue. C'est froid, mais doux à la fois, il fait ça avec tant de délicatesse. Il pourrait me briser, mais il n'en fait rien.

- Spéciale? Je n'ai rien de spéciale! Je ne suis qu'une humaine!

Je rougis à sa remarque sur ma beauté. Cela me touche bien plus que je ne voudrais l'admettre. J'ai l'air d'une idiote à sourire aussi bêtement, je suppose.
Changer d'air? Ils sont une vraie famille alors ? lui aussi se sent étouffer parfois et a besoin de respirer. je crois que c'est un truc universel ça.

- Besoin de prendre l'air? Tu es peut-être plus humain qu'il n'y paraît alors!

Je le regarde, je ne le quitte plus des yeux. Il m'a dit qu'il répondrait à tout, alors j'en tente une autre :

- Y a longtemps que tu es comme ça ?

Je ne lui en demandais pas tant. Il rentre vaguuement dans le sujet pourquoi j'aime pas les humains, mais je ne comprends pas tout, pourtant je comprends au son de sa voix que je ne dois pas insister. Je ne relève pas lorsque quelques instants il me disait détester les humains, je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse détester une espèce entière, ou un groupe d'humains en particulier, à cause de leur origine ou de leur religions, de leur manière de vivre, tout ça parce que quelques uns sont malhonnête, fou de la gâchette et j'en passe; surement mon côté artiste ou juste ouverte d'esprit, je ne sais pas...

Je suis perdue devant tant de mots doux, devant tant de gentillesse. J'en ai eu deux trois des mecs venus me draguer, mais pas aussi beau, pas aussi impressionnant, pas aussi sincère. Comment je le sais ? Il ne m'a pas bouffer, rien que ça c'est un signe... un signe de quoi je ne sais pas trop, mais un signe. Ma main toujours dans la sienne. Je n'ai plus aucune envie de fuir désormais. Je m'écouterais je l'embrasserais, mais ce n'est pas de moi ce genre de réaction, pas comme ça. Il m'attire, c'est vraiment très étrange. J'en ai oublié tout le reste, mes parents et mon frère, mes dessins, ma journée prévue au musée.

- Tout cela est si étrange, si rapide. Je ne comprend rien de ce qui se passe!

Sans que je n'y ai fait attention plus tôt il se met à pleuvoir. Quelques gouttes d'abord qui ne me dérange absolument pas, puis de plus en plus fort. cela me permet de me réveiller un peu de ce rêve.

- Nous devrions nous mettre à l'abris.

Je le crois. Je ne le connais que depuis quelques minutes, mais je le crois. Je n'en ai pourtant aucune raison, mais plutôt mon instinct, ou seulement une envie. Une envie d'y croire, une envie d'être aimé.
Je n'ai pas le temps de pousser d'avantage ma réflexion que des gouttes commence à me tomber dessus. Aussitôt demandé à ce qu'on se mette à l'abris que j'y suis déjà. Il pose sa cape sur mes épaules, lui n'ayant pas à subir le froid et l'humidité. Il replace l'une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille et cette proximité doit me faire rougir au plus haut point.
Ce garçon me rend dingue, pleine de questions sans réponses pour l'instant.

- Merci.

Je ne trouve rien de plus à dire. Ma salive me manque pour parler d'avantage. Je reste silencieuse, je ne quitte plus ses yeux rouge, son léger sourire.

Nous sommes rapidement à l'abris et sa cape sur mes épaules.  Il me complimente, me dit que je suis encore plus belle quand je rougis... alors celle là il était pas obligé, mais bon je prends quand même.

- Ça risque pas de t'arriver toi ... de rougir je veux dire!

Il caresse ma joue, se rapproche de moi et m'embrasse. Si j'étais rouge l'instant d'avant, là je crois que je suis sur le point d'exploser tel un volcan. Il s'éloigne bien trop rapidement, je suis perdue. Et en même temps j'ai des papillons dans le ventre, je n'avais pas envie que ça s'arrête. Ma main passe dans ses cheveux noirs et mes lèvres vont vers les siennes. Ce baiser est plus passionné. Je ne tiens absolument pas à ce qu'il prenne fin, je suis bien dans ses bras, ses lèvres froides sur les miennes sont comme un électrochoc mais auquel je ne souhaite pas mettre un terme. Cette fois c'est à mon tour de m'éloigner afin de pouvoir respirer. J'ai embrassé quelques garçons dans ma vie, mais pas ainsi, pas si passionnément, pas avec autant de fougue.
Mon cœur s'emballe, je m'éloigne un peu de lui et je lui tourne même le dos, la tête dans les mains, je prends une grande inspiration afin de me mettre les idées au clair. J'ai chaud, mais de l'intérieur. C'est plus dur de réfléchir que ce que j'aurais cru. Tout s'embrouille dans ma tête.

Je n'avais jamais rien connu de tel non plus. C'est plus des papillons dans le ventre que j'ai c'est des millions, que dis-je des milliards de bestioles qui crapahutent. Je suis la fille d'un chasseur et je suis amoureuse d'un vampire. J'aime la vie plus que tout et Alec donne la mort chaque jour pour survivre. Dès que je le regarde des bouffées de chaleur m'envahissent, alors que lui est froid comme la glace. Je suis si fragile quand on y pense et lui aussi dur que le marbre.
Nous n'avons rien en commun, absolument rien, excepté cette passion qui nous dévore depuis que nos regards se sont croisés.

- Oui, j'ai besoin de temps !

Je ne pouvais pas foncer ainsi tête baissée. je ne pouvais pas faire ça à ma famille, mais aussi à lui. J'avais entendu tellement de chose sur son clan que ce serait pour lui du suicide d'être en ma compagnie.

- Nous avons besoin de temps tous les deux. Tout cela est beaucoup trop rapide. Toi et moi sommes comme le feu et la glace, de parfaits opposés, nous n'avons rien à faire ensemble et pourtant ...

Je fais un pas vers lui avant de me reculer de nouveau. Je m'approche de lui une dernière fois, je l'embrasse comme si c'était la dernière fois en espérant du fond de mon cœur que ça ne le soit pas et je m'éloigne.

Je vais chercher mon sac et mes affaires restaient plus loin sous la pluie et je reprends la route de la maison, sans vraiment y réfléchir. je suis trempée, mais ça n'a aucun importance. Je revois ses yeux, ses lèvres, son sourire. J'entends sa cape froller le sol, sa voie raisonner dans ma tête. Il me faut une éternité pour rentrée chez moi. Heureusement, il n'y a personne je n'ai donc aucune explication à donner. Je m'allonge sur mon lit, les mains sur mon ventre, je ferme les yeux et tout ce qu'il vient de se passer me revient en mémoire.