“La liberté n’est pas au commencement, mais à la fin. La liberté est le fruit du bon ordre.” (Athénodora&Caius) “La liberté d'aimer n'est pas moins sacrée que la liberté de penser.”

Tout n'était que le commencement, le début d'un nouvel ordre, d'une nouvelle ère. Tout était à reconstruire, à rebâtir, à recréer. Un monde selon ses lois, selon ses principes. Caius appréciait ça. Il appréciait faire plier le monde selon ses règles, faire tourner le monde dans un même sens. Il aimait l'ordre, la rigueur, la précision, l'agilité de l'esprit. Et il n'allait jamais s'écarter de ce chemin, il n'allait pas reproduire les erreurs de ses frères, et il allait leur prouver que sa tactique était la meilleure. Même s'il les avaient fait abdiquer, il gardait un profond respect pour eux, et il ne les traitaient pas comme de vulgaire garde, ils étaient plus haut placés, plus protégés que quiconque, comme leurs femmes. Un point d'honneur à ce renouveau imposé par sa femme Athénodora, et il n'avait pu lui dire non. La liberté avait un prix, et elles avaient assez payés. Ils avaient considérés que les femmes méritaient leurs places au sein du clan, ainsi Caius rétablissait leur place, au grand plaisir d'Athénodora, mais il ne s'attendait pas à la malice de certaines. Caius se méfiait de tous, ne voulant aucunement se faire poignarder dans le dos. Bien entouré, sans cesse sur ses gardes, il régnait, recrutait, se battait pour leur liberté, pour son règne.

Et les nouvelles recrues étaient agiles sur le terrain, Alice si précieuse avec son talent de prémonitions, Edward si talentueux avec la lecture des âmes. Tous deux étaient les maillons solides de sa chaîne, et même s'il savait que leur ralliement était forcé, sa manipulation de l'esprit était tel qu'ils le craignaient tous les deux. Caius était prêt à tout pour les garder sous sa coupe, quitte à s'en prendre à leurs êtres aimés sans aucun scrupule. Pourtant il savait bien mieux que quiconque, que sans l'amour, il n'était rien. Et quand il vit sa femme marcher dans le jardin du château, la regardant du haut de sa tour, un sourire lui venait aux lèvres. Pour elle, il tuerait le monde entier. Pour elle, il lui donnerait son âme. Elle était la seule qui le soutenait dans ce projet pharaonique, et il espérait que jamais elle ne céderait à la pression que lui donnait le rôle de reine. C'était pour elle qu'il faisait tout ça, pour qu'enfin, plus rien ne puisse la toucher. Il était fier qu'elle soit de nouveau libre.

Il était revenu depuis peu, s'étant octroyé un moment de répit. Il entendit ses pas se rapprocher, et son sourire se fit plus franc quand elle entrait dans son champ de vision. Si belle, si rayonnante. Il lui rendit sa révérence, et l'accueillait dans ses bras, non sans demander son reste. Remplissant son âme damné de sa douceur, de sa tendresse, déposant un baiser sur son front.

"- Ma Reine. Le manque ne devrait pas vous atteindre, je reste ici "Il posait son index sur l'emplacement du coeur d'Athénodora puis sur le haut de sa tête." et ici qu'importe les kilomètres qui nous sépare."

Elle était sa force, nullement une faiblesse, car rien ni personne ne pouvait toucher Athénodorora. Il ne laisserait personne l'approcher d'assez prêt pour qu'on intente à sa vie. Il souriait un peu plus, appréciant ses caresses, puis se mordait la lèvre à sa question. Il connaissait la curiosité d'Athénodora. Et il allait l'assouvir, il ne pouvait rien lui cacher.

"- J'étais en Europe de l'Est, pour tester les talents de nos nouvelles recrues. Alice et sa prédiction, est très utile. Et Edward et sa télépathie si précieux, il devine chaque mouvement de nos ennemies. De plus, il est un très bon guerrier, le régime sanguinaire décuple sa rapidité et sa faculté au combat. D'ailleurs, il faut que vous convainquiez Alice de rejoindre ce régime, elle n'en serait que plus performante. Sinon je devrais user de la force pour qu'elle nous suive."