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Isabella M. Cullen
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MessageSujet: I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward Icon_minitimeMer 29 Aoû - 16:30





Bella & Edward
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Mon cœur silencieux me faisait l’effet d’un brasier à l’intérieur de ma poitrine. Un brasier inépuisable, que seul le retour de ma fille serait en mesure d’éteindre. Voilà plus d’une semaine que Renesmée avait été enlevée par Caïus, cette ordure qui se croyait tout puissant après avoir renversé ses frères et pris le contrôle des Volturi. Je cherchais encore comment cet enlèvement avait été possible. Comme tout le reste de ma famille, d’ailleurs. Je les voyais tourner comme des lions en cage dans le salon de la villa, certains s’enfuyant soudain en claquant la porte si fort qu’elle manquait à chaque fois de se briser en mille morceaux. Moi, j’étais plutôt immobile. Postée devant la fenêtre, statufiée, scrutant le moindre courant d’air entre les arbres, espérant voir en sortir ma fille. Je faisais régulièrement des rondes autour du cottage, humant l’air en quête de l’odeur si particulière de Nessie. Jacob en devenait aussi fou que nous. Je ne pouvais rien pour lui, pas plus que la présence d’Edward ne pouvait me consoler. Je parlais à peine, enfermée dans mon sombre mutisme, et les rares fois où je voulais communiquer, en cas d’extrême nécessité, je lui ouvrais simplement mon esprit. Je me sentais vide, hormis cette atroce douleur qui me dévorait de l’intérieur. Je n’avais pas la force de tenter de réconforter qui que ce soit, et le cercle vicieux se mettait en route lorsque je voyais tous ces yeux sombres à la recherche d’une solution. Les voir tous souffrir autant me détruisait chaque jour un peu plus. Malgré leurs encouragements, je ne me nourrissais plus aussi bien qu’avant, et mes prunelles tiraient bien plus souvent vers le noir que vers l’ocre qui nous caractérisait. J’avais fini par trouver refuge dans l’ancienne chambre d’Edward. J’en étais presque à vouloir remonter le temps jusqu’à cette époque où j’avais fait la connaissance de sa famille pour la première fois. Revenir à ce moment où ma seule inquiétude, c’était de vieillir et finir par mourir, ce qui signifiait perdre celui qui était devenu plus tard mon mari. Quelle idiote.

Certains d’entre nous avaient voulu affronter directement Caïus, animés par la colère et le désespoir. Récupérer cette enfant qui n’était que l’instrument du nouveau chef Volturi pour faire faiblir notre clan, ce clan qui l’effrayait tant. J’avais fait partie de ceux-là. Mais les plus pacifistes et les plus réfléchis de notre groupe, Carlisle en tête, nous en avaient bien sûr dissuadés. Nous savions dans tous les cas que Renesmée était trop précieuse pour être tuée, pour le moment. Cette idée me révulsait tout autant qu’elle me rassurait. Nous attendions, donc. De trouver une meilleure solution. Mais chaque seconde qui s’écoulait m’enfonçait un peu plus dans le noir.

J’avais passé l’après-midi avec Charlie. J’avais été obligée de le mettre au courant, sans lui donner trop de détails. Il réclamait de voir sa petite fille si joyeusement au téléphone que je n’avais pas eu le cœur de trouver un mensonge qui tiendrait la route. Le policier en lui avait immédiatement voulu lancer des recherches, mais mon visage impuissant lui avait fait rapidement comprendre que c’était peine perdue, que c’était au-dessus de lui. Au-dessus de nous tous. J’avais pu voir son visage se décomposer tout doucement, puis les perles salées envahir ses yeux avant de dégringoler sur ses joues creusées, juste avant qu’il ne m’entoure de ses bras. Nous avions passé l’après-midi ainsi, sur le vieux canapé de son salon, en silence. Moi, recroquevillée contre lui comme la petite fille que j’avais été. Mes sanglots sans larmes se mêlant aux siens. Puis il avait fallu que je rentre. J’avais trouvé la force de lui dire qu’elle allait revenir, que nous étions sûrs qu’elle resterait en vie, et que nous allions trouver un moyen de la ramener.

L’orage avait éclaté durant le trajet du retour, les éclairs crevant les nuages qui avaient plané sur la ville toute la journée. J’étais d’abord passée à la villa, un sentiment de fatigue s’abattant d’un coup sur moi lorsque je descendis de la voiture, à la merci des trombes d’eau qui trempèrent mes cheveux et mes vêtements en un clin d’oeil. Je ne captais pas l’odeur d’Edward. Croisant le regard d’Alice debout devant la baie vitrée, elle m’indiqua qu’il était dans notre cottage. Je rassemblai mon courage pour la remercier d’un signe de tête et me mis en marche, laissant là ma voiture. Je n’avais pas la force de courir, alors c’est à allure humaine que je me dirigeai vers cette maison que j’avais de plus en plus de mal à supporter sans la présence de ma fille. Nous n’y allions quasiment plus depuis qu’elle était partie, cela devenait trop difficile à supporter. Nous passions le plus clair de notre temps à la villa, même si au début je me réfugiais beaucoup au lycée. J’avais fini par abandonner, Carlisle m’ayant aidé à plaider une cause médicale pour obtenir un arrêt.

Je pus sentir l’odeur familière, mais trop peu rassurante de mon mari lorsque j’arrivai aux abords du cottage. J’étais trempée, épuisée mentalement, affamée. La lumière tamisée brillait à travers les fenêtres du salon, me laissant apercevoir Edward qui venait à ma rencontre, ouvrant la porte avant que je ne l’atteigne. Je ne sus trop déchiffrer l’expression sur son visage. Je ne pus que lui offrir un regard peu fier de rentrer dans cet état. J’aurais aimé être capable de dormir, juste pour oublier quelques instants la douleur, ne plus penser, ne plus rien voir d’autre que le noir complet. « Qu’est-ce que tu fais là, tout seul ? » parvins-je à murmurer en le contournant pour entrer, inspectant la pièce en quête de quelque chose qui me mettrait la puce à l’oreille pour expliquer son retour ici. Nous n’y retournions jamais seuls, d’ordinaire, c’était trop difficile. Or, la cheminée était allumée et semblait brûler depuis un moment. Je me retournai vers lui et m’approchai pour lui prendre la main, ne voulant pas me serrer contre lui pour ne pas le tremper. Mes vêtements dégoulinaient autant que mes longs cheveux, les gouttes tombaient sur le parquet, mais je ne le remarquais même plus. Il n’y avait plus qu’Edward, mes iris noires comme la nuit le scrutant en quête d’une réponse.



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MessageSujet: Re: I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward Icon_minitimeMer 5 Sep - 4:43

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La peine embrasait Edward à mesure que les jours passaient. La colère, la rage avait laissé place au malheur et à la peur dans son cœur, dans son esprit. Il n’avait que Renesmée en tête, sa petite fille, et rien d’autre. Lorsqu’elle avait été enlevée, il l’avait cherché partout, aux quatre coins du pays, avec sa vitesse incomparable. Il avait tout laissé de côté pour la retrouver, même sa femme. Il n’était obnubilé que par ça, se sentant terriblement coupable de sa perte, il avait failli à son rôle de père, et c’était insoutenable. Car Bella en souffrait tellement, il ne pouvait pas la voir ainsi, c’était trop pour lui, mais elle restait silencieuse, interdite. Alors que sa famille, ne le ménageait pas, car en plus de sa peine, il entendait la leur, et ça le rendait dingue. Et seul l’éloignement parvenait à le soulager qu’un peu, car loin de sa famille, il pouvait se concentrer que sur Nessie, et rien d’autre. Il n’avait pas le cœur à rassurer les autres, car il ne parvenait pas à se rassurer lui-même. On lui avait arraché une part de lui-même, et il devait la retrouver, quoi qu’il lui en coûte.

Alors quand il a su qu’elle se trouvait à Volterra, son premier geste fut d’hurler de douleur, d’exploser sa rage envers la nature, déracinant quelques arbres autour de la villa familiale. Ça avait été son seul moyen d’imploser, car il ne supportait pas la savoir là-bas, avec cet enfoiré de Caius. Il savait que tout était perdu, car en lisant son âme, il savait qu’il serait intraitable. Alors il avait laissé exploser sa rage et sa peine envers la verdure car il n’avait pas d’autres moyens d’expression. Et il n’a pas pu assister à la réunion de famille, car il ne voulait pas entendre les pensées de chacun, il ne voulait pas donner son avis sur son sauvetage car il n’en avait pas. A cet instant précis Edward ne voyait pas de solution rationnelle. Alors il s’enfermait dans un mutisme comme sa femme, refusant tout contact avec les autres, refusant de se nourrir, se contentant d’être assis dehors, en attendant qu’elle lui revienne. Il aurait tant aimé pleurer, tant aimé mourir tant le chagrin le dévastait, mais il se savait prisonnier de sa condition, prisonnier de cette vie. Alors pour se protéger, il cessait de communiquer, d’écouter, se concentrant uniquement sur Nessie.

Pourtant aujourd’hui était un autre jour. Il était un autre. Il avait trouvé l’idée qui les sauveraient peut-être tous, et il devait y réfléchir, seul. Alors il quittait le seuil de la maison pour la première fois depuis des jours, et se rendait dans leur cottage, percevant les pensées choquées de sa famille, qui ne l’avait pas vu bougé depuis tant de temps. Ils se doutaient de quelque chose, et il avait vu la prémonition d’Alice, c’était le bon choix. Edward prit une bouffée d’air, remplissant ses poumons morts, puis ouvrit la porte de chez lui. Rentrer ici lui fit un mal de chien, car tout lui rappelait sa vie d’avant, avec sa femme et sa fille. Il pouvait la voir dans tous les coins de la maison, l’entendre rire et courir dans le couloir. Il revivait les bons moments de son existence, et dans sa tête, ça ne pouvait pas se terminer comme ça. Alors il prit son courage à deux mains, prit une douche, enfilait des affaires propres, puis déterminé à vivre un dernier instant ici avant de partir, il allumait un feu et s’assied dans le canapé. Le sourire aux lèvres. Il était prêt. Prêt à se sacrifier pour sa fille. Il se remémorait chaque instant de son incroyable vie, de sa rencontre avec Bella à la naissance de leur fille, et il gardait ce sourire indélébile, revivant chaque instant. Il était heureux de cette vie, et à jamais il serait reconnaissant envers Bella pour tout ce qu’elle lui a donné. Il repensait à Nessie et sa croissance incroyable, ces doux moments de bonheurs, ces noëls féériques, la beauté de ses yeux, de son être. Et il était sûr d’une chose : elle méritait ce sacrifice.

Un énième sourire, et il entendait dans les pensées d’Alice que Bella se dirigeait vers sa direction. Alors il se précipitait à la porte et l’ouvrait avant même qu’elle ne puisse le faire. Un sourire aux lèvres. Il ne supportait pas de la voir aussi triste, aussi morte. Ses prunelles semblaient éteintes, et il devait les rallumer coûte que coûte, c’était la bonne décision. Elle le contournait, et il perçut sa question dans un murmure, il serrait la main qu’elle lui tendait, et il l’attirait à lui, posant son menton sur le haut de sa tête, la serrant fortement contre lui pour qu’elle ressente tout l’amour qu’il avait pour elle. Il n’avait pas eu de gestes tendres pour elle depuis des jours, et ça lui faisait du bien. Beaucoup de bien, ça le confortait dans l’idée qu’il avait eu une vie incroyable à ses côtés.

« - J’avais besoin d’être seul pour me rappeler à quel point j’ai eu une vie merveilleuse grâce à toi. »

Un sourire triste apparaissait sur le visage d’Edward, et il attrapait le menton de sa femme pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Il n’en avait rien à faire qu’elle soit trempée, car il ne voyait qu’elle, n’avait besoin que d’elle pour être sûr de son choix. Alors il profitait un long instant de ce baiser avant de le rompre avec tendresse et de lui avouer sa résolution.

« - Bella. Je sais comment sauver Nessie. Je te demande juste de me faire confiance, c’est la bonne décision. »

Il prit une grande inspiration, et plongeait ses prunelles dans les siennes pour se donner le plus de courage possible, pour qu’elle comprenne qu’au fond il n’avait plus le choix.

« - Je vais prendre sa place. Sa vie contre la mienne. »


Il espérait juste que Bella le soutiendrait, qu’elle accepterait cette décision, car il avait besoin de son approbation, et que sans, il le ferait quand même.


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MessageSujet: Re: I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward Icon_minitimeJeu 13 Déc - 16:21





Bella & Edward
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Le contact de ma main dans celle d’Edward fit irradier une sensation de bien-être dans tout mon corps, réchauffant mon cœur. Je réalisai alors que j’avais été idiote de me priver toute seule du réconfort qu’il pouvait m’apporter depuis la disparition de notre fille. Il était toujours là, et il était lui aussi une part de moi. J’avais besoin de lui. Ainsi, je me laissai aller entre ses bras, posant ma tête contre son torse, fermant les yeux le temps durant quelques secondes, m’imprégnant de son odeur. Mes bras s’enroulèrent autour de sa taille pour lui rendre son étreinte. Un léger soupir d’aise m’échappa. « J’avais besoin d’être seul pour me rappeler à quel point j’ai eu une vie merveilleuse grâce à toi. » Je rouvris les yeux, de nouveau alerte. Comment ça j’ai eu ? Mes sourcils se froncèrent et je levai la tête vers lui, sourcils froncés. Il me souriait, mais je connaissais ce sourire, et il n’annonçait rien de bon. La panique de l’anticipation me prit, mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, Edward attrapa mon menton et m’embrassa. Je songeai d’abord à le repousser pour exiger de savoir de quoi se constituerait la suite de cette conversation, mais j’avais trop besoin de son contact. Il avait le don d’effacer temporairement mes peines, et ce soir, je ne pouvais rejeter cet apaisement qu’il m’offrait. Mes mains se posèrent sur ses joues pour prolonger ce baiser. Ses lèvres m’avaient manqué. Comme tout le reste. A peine avait-il reculé avec douceur, que les doutes revenaient m’assaillir. Je l'interrogeai donc du regard. Il m’annonça qu’il avait trouvé un moyen de sauver notre fille. Si mon cœur pouvait battre, il aurait certainement explosé dans ma poitrine. C'était une bonne nouvelle, non? Ne devrions-nous pas nous réjouir? Mais alors pourquoi ce sourire presque désolé ? « Je vais prendre sa place. Sa vie contre la mienne. » Je crus avoir d’abord mal entendu. Mais je savais que c’était impossible. L’ouïe vampirique ne faisait jamais défaut, et le cerveau non plus. Edward venait bel et bien de me dire qu’il voulait se rendre aux Volturis et échanger sa place avec celle de Renesmée. Je reculai, frappée par l’effroi, tout en secouant la tête. « Non. Non. » répétai-je presque automatiquement. Pourquoi m’infligeait-il cela ? Je venais de perdre ma fille, et il voulait la récupérer en disparaissant, lui ? « Non. C’est hors de question, Edward. Tu m’entends ? Je t’interdis de faire ça ! » Je le fixais comme s’il était devenu fou, alors qu’en vérité, c’était moi qui ressemblais à une furie. Je sentais ma gorge se coincer comme si je m’apprêtais à pleurer. Mais les larmes ne vinrent pas ; elles ne venaient jamais. « Tu ne peux pas me faire ça, je… Tu-tu ne peux pas me laisser, je refuse. Il y a forcément une autre solution, mais pas celle-ci, non. » Pour la première fois que j’étais devenue vampire, je tremblais. Il m’était complètement impossible d’imaginer la vie sans Edward, il le savait. Il le savait pertinemment. J’en mourrais. Ce n’était juste… Juste pas envisageable. Je sentais déjà mon cœur inerte se comprimer douloureusement, comme quand il m’avait quitté pour la première fois, il y avait ce qui me paraissait une éternité de cela. Pour rien au monde je ne vivrais de nouveau cette sensation. Je détournai les yeux de lui, comme si la solution à ce problème était écrite sur les murs du salon, complètement affolée. Je posai ma main sur ma poitrine, essoufflée sans même avoir besoin d’oxygène. Nous ne pouvions pas être séparés, c’était impossible. Il pensait sûrement qu’il n’y avait pas d’autre choix, que c’était la seule issue. Je refusais de le croire. Pourtant au fond de moi, je le savais aussi. Se servir d’une monnaie d’échange pour faire revenir Renesmée. Edward devait avoir prévu cela seul, je doutais que la famille soit au courant, sans quoi Alice m’aurait sauté dessus lorsque je l’avais vue. Soudain, quelque chose me frappa. Je m’immobilisai et me focalisai de nouveau sur lui, coupant court à ma respiration haletante. « Je viens avec toi. » m’entendis-je dire de but en blanc dans le silence entrecoupé par les crépitements de la cheminée.



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MessageSujet: Re: I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward Icon_minitimeMar 18 Déc - 10:28

(  I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile )
Edward sentait que la discussion qui allait s’en suivre allait être intenable. Bella n’accepterait jamais, mais ils n’avaient plus d’autres solutions. Caius recherchait le pouvoir, uniquement ça, et Nessie ne l’intéressait pas car elle était humaine. Il lui fallait une condition vampirique, un don, une combativité, et bon nombre de fois il avait pu lire dans son esprit qu’il le voulait. Lui et personne d’autre. Alors cette réflexion avait fait tilt dans son esprit, et sa décision était prise, et Alice l’avait vu. Et n’avait rien dit. Il avait alors remercier sa sœur de sa discrétion, lui laissant l’occasion de le dire à Bella, et à toute la famille. Il avait perçut dans l’esprit de sa sœur, que même si la décision lui arrachait le cœur, elle était la meilleure. Et pleine de pensée optimiste, elle lui promettait de le sortir de là-dedans. Mais ça, il en était moins sûr.

Le contact physique avec Bella lui fit plus de bien que prévu, le confortant dans son choix. Il n’avait plus qu’à le faire accepter à sa femme, ce qui n’allait pas être sans dommage. Il savait que Bella ne renoncerait pas aussi vite, que son raisonnement se limiterait à aucun sacrifice, mais dans les faits, plus personne n’avait le choix. Une vie pour une vie. Il sentait que ses mots avaient un impact sur Bella, mais que leur baiser allait effacer la peur et l’angoisse qui l’habitait. Il avait beau ne pas avoir accès à ses pensées, il l’a connaissait par cœur. Et il sentait son corps s’apaiser sous leur baiser, une trêve à leurs blessures intérieurs. Il sentait sa Bella prolonger le baiser, et il ne put s’empêcher de sourire sous ses lèvres en sentant cette frénésie qui la prenait soudainement. Mais il savait que ça ne mènerait à rien et que la peine allait l’embraser dans peu de temps. Alors quand le baiser se finissait, son cœur redevenait de marbre, et Bella comprit l’ampleur de ses mots. Il se mordait la lèvre d’infliger une telle douleur à sa femme, mais il n’avait pas le choix. Elle se reculait, à l’agonie. Réfutant sa volonté, et son cœur explosait en mille morceaux. Si Edward avait pu pleurer, il aurait vider son corps d’eau salé, tant la peine de sa femme lui éclatait son âme. Il ne voulait plus être le bourreau de sa Bella, il le lui avait promit des années en arrière, mais l’heure était venu d’être raisonnable. Alors il s’approchait de sa Bella, le cœur en berne, les larmes dans le fond de la gorge, et il prit le visage de sa femme dans ses mains, caressant ses joues pour apaiser son mal, ou essayer. Il plongeait son regard d’ocre dans le sien, et de ses mots tentait d’appliquer un pansement sur le cœur de sa femme.

« - ça va aller Bella. Tout va bien se passer je te le promets. Nous avons plus le choix. Une vie pour une vie. Et tu sais comme moi qu’il a toujours envié mon don… Bella. Je vais sauver notre fille, et tu la protégeras à son retour, je sais que tu le feras… Mon amour, c’est la seule solution. »

Il déposait un baiser fort et prolongé sur le front de Bella, puis replongeait son regard dans celui de sa femme, ne voulant plus le quitter.

« - ça va me tuer de vous quitter, de te quitter Bella, mais on a pas le choix, et je préfère cents fois sacrifier mon âme que celle de n’importe qui ici. Ma décision est prise Bella, et Nessie nous reviendra, j’te le promet. »

Mais lui non. Il le savait. Il savait qu’il ne reviendrait probablement jamais, à moins de tuer Caius, mais le mal l’aura rongé, et il sera alors incapable de redevenir ce qu’il était aujourd’hui. Mais Edward était fier de ce qu’il avait accompli, fier d’aimer une femme comme Bella, d’avoir une famille aussi bienveillante. Tous, autant qu’ils sont resteraient gravés dans son esprit à jamais.



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MessageSujet: Re: I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward Icon_minitimeLun 14 Jan - 23:23





Bella & Edward
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L’hystérie s’emparait de moi, me submergeant par vagues immenses et ininterrompues sans que je ne puisse lutter. Mon corps rejetait cette idée de la manière la plus violente, anticipant un sentiment bien plus cruel encore, que je n’avais ressenti qu’à de trop nombreuses reprises à mon goût. Mon esprit se révulsait, niait la possibilité que je fusse obligée une fois de plus d’endurer ces sensations. C’était à en perdre complètement l’esprit. Je savais au plus profond de mon être que le temps commençait à nous manquer et que l’idée d’Edward était la seule que Caïus pourrait accepter. Nous ne pouvions pas nous lui faire l’affront de l’attaquer directement, pas tant que ma fille était sa prisonnière. Mais pour le moment je n’étais pas capable de réfléchir raisonnablement, entièrement focalisée sur le fait qu’Edward allait me quitter pour rejoindre nos ennemis. Je ne m’étais toujours pas remise à respirer, attendant d’entendre la seule réponse que j’accepterais à ma requête. Mais en le voyant s’approcher de moi, je savais qu’il allait me falloir batailler encore un moment. Figée, je ne bougeai pas d’un millimètre lorsqu’Edward prit mon visage entre ses mains. Je cherchai une issue dans son regard, toujours aussi paniquée, en vain. Ce qui accentua davantage mon angoisse. Sa voix de velours à laquelle j’avais tant de mal à résister s’éleva, alors qu’il tentait de me rassurer. J’étais profondément choquée par ses mots, par sa façon de penser. Il était si… résigné. Ça me rendait malade, retournait mes entrailles. Mais ça lui ressemblait tellement. Vouloir sacrifier sa personne pour en sauver une autre, que ce soit sa fille ou n’importe quel autre membre de notre famille. Je me sentis soudain horriblement coupable de ne pas avoir osé songer à cette solution plus tôt. Cette solution me paraissait si logique à présent, c’était la première chose à laquelle j’aurais dû penser… Je me mordis la lèvre tout en fermant les yeux alors qu’Edward embrassait mon front, s’y attardant. Ses derniers mots illustraient parfaitement mes pensées. Mais ce furent eux qui achevèrent de me briser le cœur. « Mais pas toi… » murmurai-je, suppliante, mes yeux s’ouvrant sans pour autant se lever vers le visage de mon mari. Je me contentai de fixer un point dans le vide entre moi et son torse. J’avais épuisé mon stock d’air, et je dus inspirer, péniblement. Mes poumons étaient comme compressés par la panique, et pourtant je ne bougeais plus. Seules mes lèvres s’animèrent lorsque je repris la parole. « Tu as promis… » Je savais que j’allais regretter mes mots avant même de les prononcer, que c’était cruel de ma part de lui infliger ça. Mais je n’étais plus maîtresse de moi-même. « Tu as promis de ne plus me quitter. Tu as promis après James, tu as promis après Volterra, et tu as promis quand tu m’as passé cette bague au doigt ! » aboyai-je tandis que ma main gauche s’abattait à plat contre son torse avec force, sans pour autant qu’Edward ne bouge d’un pouce. Mon alliance brilla furtivement dans la lumière dorée de la cheminée. Mes doigts finirent par se refermer doucement autour du tissu de sa chemise, et je relevai les yeux pour observer de nouveau ceux d’Edward. Je ne me reconnaissais pas dans cette colère soudaine, cette pluie de reproches. « Ce jour-là j’ai promis de te protéger à jamais. Je t’en prie, laisse-moi venir avec toi. Tout ce que je veux c’est que nous soyons tous en sécurité… Renesmée aura Jacob et notre famille. Et nous serons ensemble, peu importe ce qu’il faudra traverser. » Ma voix n’était plus qu’un chuchotement. Mon cœur mourait à petit feu de vivre sans notre fille, mais la distance serait beaucoup plus facile à vivre si je la savais en sécurité chez nous, même s’il fallait pour cela que nous prenions sa place parmi les Volturi. Et je me sentais incapable de laisser Edward se jeter dans la gueule du loup seul, sans personne pour veiller sur lui. Je me tus un instant, presque étourdie par le mélange d’inquiétude, de colère et d’espoir qui tourbillonnaient frénétiquement dans ma tête. J’étais persuadée que mes arguments étaient bons, et pourtant un doute amer sommeillait en moi.



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MessageSujet: Re: I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward I hope you'll still be there to pick the pieces up, 'cause baby I'm fragile - Edward Icon_minitimeMar 22 Jan - 20:13

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Edward sentait le corps de Bella se tendre sous ses doigts, chaque millimètre de sa peau se contractait, il l’entendait, il le percevait. Il sentait qu’elle s’écroulait intérieurement sans annoncer aucun signe extérieur. Elle se figeait dans le temps et dans l’espace, incapable de quoi que ce soit. Il n’avait pas besoin de lire dans ses pensées pour savoir ce qu’il se passait en elle. Il sentait l’ouragan se déchainer en elle, la colère l’envahir, tout comme la peur, la sensation d’abandon. Quelque chose que lui aussi avait ressentit durant tout ce temps. Une sensation de déjà-vu, de douleur intense. Mais désormais, c’est autre chose qui animait Edward, quelque chose qui ressemblait à de l’amour, à du sacrifice. Il était temps de se résigner, de prendre cette décision, et seul Bella devait le savoir, car elle était l’élément le plus important dans sa vie avec Nessie. Mais il savait que rien n’était gagné, que Bella ne renoncerait jamais à lui. Edward y mit du sien, la serrant contre lui, lui déposant un baiser sur son front froid, caressant son dos, ses cheveux. Il respirait son odeur comme si c’était leur dernière étreinte, comme si c’était la fin. Car c’était un peu ça en réalité, une fin. Il soupirait alors, la quiétude l’envahissant un peu puis il entendit la voix de Bella, perçut sa réaction. Sa supplication, son désespoir. Son cœur se morcelait, son âme le désertait tant il s’en voulait de faire tant de mal à la femme de sa vie. Bella ne bougeait pas d’un centimètre, elle semblait comme morte. Edward avait un semblant de vie, écoutant ses mots, respirant paisiblement, caressant le dos de sa femme avec délicatesse, mais s’il avait pu pleurer, il l’aurait fait tant elle le bouleversait. Il ne bougeait même pas malgré la force qu’elle imposait en l’empoignant, se contentant de l’écouter. Parce que Bella avait raison, parce qu’elle ne voulait pas lâcher prise et surtout parce qu’il allait lui mentir. Mentir pour la protéger, comme la première fois dans cette forêt. Il allait prononcer ces mots qu’il n’allaient pas croire, et il mentirait avec une telle force que Belle y croirait. Parce qu’Edward était doué pour ça, il avait un siècle de pratique. Il savait qu’il devait la protéger de tout ça, des Volturi. Elle, cette âme si pur et si fragile. Il l’a regardait alors, caressant sa joue, tenant son visage dans sa main, l’autre la posant sur la sienne sur sa chemise. Il lui fit un sourire sincère, se noyant dans la prunelle de ses yeux, l’inondant d’amour.

« - Je ne dérogerais jamais à ma promesse Bella. Je serais là, toujours. »

Il posait sa main sur le cœur de Bella, qui ne battait plus, puis il mit sa main au creux de la nuque de sa femme, s’abaissant pour poser son front contre le sien, ne quittant jamais son regard un seul instant.

« - J’ai fais la même promesse, et je la respecterais qu’importe l’espace, le temps. »

Puis Edward prit sur lui, le mensonge emplissant son âme, et il se fit le plus convaincant du monde, voulant que Bella le croie sur parole. Un sourire en coin, il prit sa voix de velours, caressant la nuque de sa femme, la serrant contre lui, et droit dans les yeux, lui mentit.

« - Alors tu viendras avec moi. On part dans deux jours. »

Mais Edward savait que demain, il ne serait plus là. Demain il aura quitté Forks et les Etats-Unis, que demain, il quitterait sa femme et sa famille pour sauver son bébé. Il déposait un baiser sur les lèvres de sa Bella, lui donnant tant d’amour qu’il aurait pu imploser, et dans sa fougue renversait sa femme pour déposer des milliers de baiser dans le creux de son cou, murmurant autant de « je t’aime » que de baisers. Il comptait tout lui donner ce soir, pour ce dernier soir. Il comptait l’aimer jusqu’à en crever.



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